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Les Tops de l'année 2021

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Les Tops c'est super, ça permet de parler de plein de sujets sans trop les détailler et de faire des listes faciles à lire. *aAa* et gOrdi le faisaient déjà il y a plus de dix ans, alors reprenons le même concept et revenons sur l'année écoulée pour savoir ce qui a marqué la scène Counter-Strike en 2021.

Top 5 grosses performances

1) NAVI 1er au PGL Major Stockholm sans perdre une map. Personne n’avait jamais remporté un Major "parfait", sans lâcher une carte de la compétition. Arrivée à Stockholm avec une énorme pancarte de favorite dans le dos, NAVI l’a fait, sauvant cinq rounds de map sur Nuke face à G2 lors de la finale histoire d’épicer un peu le tout. Chapeau.

2) NAVI 1er aux IEM Cologne sans perdre un match. Vainqueur de Katowice 2020, NAVI gagne, quasiment un an et demi plus tard, sa deuxième lan d’affilée lors des IEM Cologne. Merci la pandémie. Pour le style, les russophones ne perdent pas un match de la compétition et collent même un 3-0 à G2 en grande finale, comme à Katowice 2020. La scène peut respirer à nouveau : les lans ont repris et rien n’a changé.

3) Heroic 1er à l’ESL Pro League S13 sans perdre un match. Heroic débute l’ESL Pro League S13 en tant que solide outsider. Six rencontres plus tard, elle se retrouve en demi-finale après avoir enchaîné autant de victoires en phase de poules. Encore un effort et la voilà qui soulève un trophée de haute volée au bout d’une finale épique contre Gambit, conclue en map 5 sur un 1vs4 fou de cadiaN. Dire qu'HUNDEN n’était même pas là.

4) La fin d’année de Vitality. Les rumeurs post-Major se confirment rapidement et Vitality joue le dernier mois de la saison avec une équipe "morte", destinée à se séparer fin 2021. Plutôt que de s’en foutre, les Français s’offrent un adieu grandiloquent en lan : top 1 aux IEM Winter, top 2 aux Finales BLAST Spring, top 3 aux finales BLAST World. Bravo messieurs pour ce baroud d’honneur de qualité.

5) NAVI, 1er aux Finales BLAST World 2020 et 2021. Gagner en passant par le winner bracket, c’est trop facile. Alors NAVI préfère se mettre un handicap en perdant son premier match contre Liquid pour ensuite remporter cinq matchs de suite, essorer les pauvres hères du loser bracket et triompher en grande finale. Impressionnant ? D'autant plus quand c'est le cas deux fois : NAVI l'a fait en janvier aux Finales BLAST World 2020, et en décembre aux... Finales BLAST World 2021. À croire que les scénaristes étaient en panne d’inspiration.

 

Top 7 performances surprises

1) Gambit 1er aux IEM Katowice 2021. En début d’année, Gambit est une équipe qui monte mais que l’on ne voit pas encore gagner un tournoi comme Katowice, même en ligne. Quelle naïveté. Gambit décime l’Europe en poules (mousesports, Heroic, G2) puis sa région d’origine en play-offs (NAVI, Spirit, Virtus.pro). Le début d’une saison passée à lutter avec les meilleurs.

2)  ENCE, Movistar et CPH Flames qualifiées au Major. Les IEM Fall servaient de dernière ligne droite qualificative pour l’Europe avant le PGL Major. Arrivées sans aucun point dans leur besace, ENCE, Movistar et CPH Flames étonnent en passant les poules. Elles remontent le classement européen et s’invitent ainsi au Major par la grande porte. Là-bas, ce sera un top 17/19 pour Movistar, un top 15/16 pour ENCE et un top 9/11 pour CPH : pas de quoi rougir. Dire que DBL PONEY aurait aussi pu y être...

3) mousesports 1er à Flashpoint 3. L’arrivée du leader australien dexter chez mousesports n’a pas franchement convaincu tant l’année de MOUZ a été galère. Sauf à Flashpoint 3 : fnatic, BIG, Astralis, G2, NiP, tout le monde a été trempé dans l’eau et dans l’huile par la petite souris. Un rayon de soleil au cœur d’une saison bien maussade.

4) 9z bat Vitality au BLAST Showdown. RpK aura joué le dernier match de sa carrière contre deux Uruguayens, un Argentin, un Brésilien et un Espagnol qui servait de last. C’en est presque poétique. 9z ridiculise Vitality et réalise l’un des exploits de l’année. Le jeune try, 16 ans à l’époque, se révèle à la planète en prenant le dessus sur ZywOo.

5) Akuma 3ème à l’EPIC CIS League. Une line-up de cinq Ukrainiens quasi-inconnus, malgré une victoire au NumberOne, détruit NAVI et Virtus.pro. Akuma finira par s’essouffler mais termine l’EPIC League CIS sur un improbable top 3. Trop beau pour être vrai ? Rapidement, les soupçons s’accumulent dans un tournoi joué sans délai sur les GOTV diffusées ni d’anticheat spécifique. Sous le feu des projecteurs, Akuma tente de se justifier. Ça bafouille et ça ne convainc pas vraiment. Cinq mois plus tard, l’équipe éclate et disparaît, laissant un arrière-goût amer à l’ensemble de la scène.

6) ENCE 5/8ème à l'ESL Pro League S14. Dans une Pro League des plus denses, ENCE doit servir de chair à canon dans la poule A. Sauf que les Européens tapent Astralis et Spirit pour rejoindre les huitièmes et y éliminer une autre surprise, forZe. L’aventure prend fin en quart contre NAVI, mais personne n’aurait misé un kopeck sur une telle performance de la structure qui a dilapidé toute son aura depuis 2019 et tente de se reconstruire depuis.

7) Team Liquid 4ème aux Finales BLAST 2021. Liquid sait que son cinq ne passera pas l’hiver. Alors pour sa dernière sortie aux Finales BLAST, elle débouche le champagne : elle inflige à NAVI sa seule défaite de l’année en lan et se paie Astralis au dessert. L’addition affiche un top 4 qui satisfait tout le monde.

 

Top 3 performances fails

1) Astralis 12/14ème au PGL Major. Triple tenante du titre en Major, Astralis a un statut à défendre, même si elle a perdu device depuis son dernier sacre. Mais à Stockholm, la compétition tourne au cauchemar. Les Danois passent péniblement la première phase avec deux défaites au compteur contre CPH Flames et Entropiq, puis explosent en Legends Stage : 1-16 contre les NiP de device, 7-16 contre le rival national Heroic, 1-2 contre Vitality dans le match décisif. L’ère Astralis en Major se termine bien tristement.

2)  G2 21/24ème à l'ESL Pro League S14. G2 n’aime pas la rentrée post-estivale. Déjà en 2020, la fin des vacances avait été compliquée. Ce fut encore pire cette fois-ci : cinq défaites d’affilée en Pro League et une piteuse dernière place d’un groupe dont elle était la tête de série. L’automne amènera heureusement des résultats un peu meilleurs dont, mine de rien, une finale de Major.

3) OG 17/20ème aux IEM Cologne. Pour la reprise des lans, tout le monde s’était mis sur son 31 mais OG n’avait apparemment pas reçu l’invitation. L’équipe d’Aleksib est recalée à l’entrée du tournoi principal par les gros bras de BIG puis les surprenants Renegades, sans remporter une seule carte lors de ces deux confrontations.

 

Top 5 révélations joueurs

1) Valeriy "B1T" Vakhovskiy. En début d’année, il remplaçait de temps en temps flamie sur certaines cartes. Douze mois plus tard, il a remporté un Major, un Intel Grand Slam, les IEM Cologne, la Pro League, une DH Masters, des tas d’autres trucs, a fait hyperventiler son banquier et a même parfois pris la lumière à la place de s1mple et electronic. Bref, B1T se souviendra longtemps de 2021.

2) Dmitry "sh1ro" Sokolov. Il impressionnait déjà chez Gambit Youngsters, il n’a pas baissé de niveau en grimpant d’un cran. sh1ro a été tellement précis avec son sniper qu’il compte déjà trois récompenses de MVP à sa collection et pourrait intégrer le top 5 du classement individuel HLTV de 2021. Propre.

3) Sergey "Ax1Le" Rykhtorov. Gambit a pu compter non pas sur une mais sur deux pépites. Au rifle, Ax1Le a accompagné sh1ro dans ses œuvres, s’octroyant deux médailles de MVP et cassant tout autant de fesses. Le vivier de talents russes semble infini.

4) Josh "oSee" Ohm. L’une des rares bonnes nouvelles en provenance d’Amérique du Nord. Au fond du gouffre, la région a pu compter sur oSee pour lui redonner le sourire. Le sniper a porté Extra Salt une bonne partie de la saison et pourrait être promu chez Liquid en 2022. Espérons que le résultat sera meilleur que lors de son éphémère passage chez C9.

5) William "mezii" Merriman. Le fiasco C9 (pas le même que la ligne au-dessus, on n’est plus à un près de toute façon) n’aura pas refroidi mezii. Après un bref passage à la maison chez Endpoint, il repart chez fnatic aux côtés d’ALEX puis smooya, pour donner à la scène une équipe à majorité britannique avec un peu de gueule, ce qui n’était plus arrivé depuis... longtemps. Le Brexit vous a fait détester le Royaume-Uni, mezii vous redonnera foi en la perfide Albion.

 

Top 8 ils nous manqueront

1) Christopher "Get_RiGhT" Alesund. Un monument. GeT_RiGhT aura vécu pour Counter-Strike pendant plus d’une décennie, n’en déplaise à la BBC. Au sommet tout seul, en équipe, en pleurant, en criant, en collant des 1vs3 en finale de Major, il aura tout éprouvé comme si sa vie en dépendait. Repos plus que mérité pour une légende éternelle.

2) Cédric "RpK" Guipouy. Retraité fin 2012 parce qu’il fallait bien manger, RpK sort de son garage deux ans plus tard après un coup de fil persuasif de NiaK. Le Tank va connaître une seconde moitié de carrière des plus riches, passant dans toutes les structures marquantes de la scène française (Titan, G2, EnVy, Vitality) et gagnant le cœur des supporters de la nouvelle génération. À 32 ans, il peut retourner à la mécanique sereinement.

3) Richard "Xizt" Landström. Dans les Tops *aAa* de 2010, il était la révélation de l'année. Onze ans après, Xizt est dans la liste des retraités. Le temps file. Il restera à jamais associé à NiP et à ses exploits au début de CS:GO, la suite de sa carrière ayant été un peu plus compliquée. Mais il n’abandonne pas Counter-Strike et a déjà trouvé un poste au sein du staff d’Heroic. Dans l’ombre, là où il se sent probablement le mieux.

4) Markus "Kjaerbye" Kjerabye. On aurait pu se souvenir de Kjaerbye comme du premier MVP de Major danois, mais son nom reste surtout synonyme de l’un des pires transferts de l’histoire, lorsqu’il quitte Astralis début 2018 pour filer chez le rival North. Là-bas, la sauce ne prendra presque jamais et Kjaerbye naviguera avec les pieds dans l’eau pendant un bon moment. Au moins, son histoire permettra de mettre en lumière les problèmes mentaux auxquels peuvent être confrontés les joueurs pros, comme il l’a expliqué depuis l’annonce de sa retraite.

5) Peter "ptr" Gurney. Il aura roulé sa bosse sur la scène américaine pendant un paquet de temps mais les résultats n’étaient plus là depuis un moment. Du coup, ptr abandonne CS et file jouer au poker. À voir si "Dirty Peek Pete" sera aussi bon avec une paire de valets qu’il a pu l’être avec un AWP.

6) Jesse "KHRN" Grandel. La Finlande perd un vétéran, un ancien membre de 3DMAX, la première équipe bleue et blanche à avoir participé à un Major sur CS:GO lors de l’ESL One Katowice 2015. Depuis, KHRN avait traîné à peu partout dans son pays, chez ENCORE, HAVU, iGame et SJ, côtoyant un temps Aleksib, sergej et Jamppi.

7) Train. Son lifting aura fait l’affaire pendant six ans. Réintroduite en 2015 dans le map pool compétitif, Train a été à nouveau écartée pour laisser la place à Ancient, le dernier bébé des développeurs de Valve nostalgiques de l’ambiance d’Aztec. Pendant ce temps, Mirage a toujours la même tronche depuis huit ans et demi.

8)  North. On avait bien rigolé avec North, que ce soit par ses recrutements étranges, ses résultats fantasques ou son changement de logo douteux. Tout ça pour conclure sur des investisseurs à bout de souffle qui préfèrent arrêter les frais. Merci pour cette belle leçon de management.

Hors-catégorie :  Nicolai "HUNDEN" Petersen. Une descente sans fin. Adulé au Danemark pour ses qualités de leader in-game et sa propension à repérer les jeunes talents, HUNDEN se voit déjà comme le futur coach d’Astralis. Pas de bol, il fait n’importe quoi chez Heroic en utilisant le coach bug, en filant des informations privées aux adversaires puis en essayant d’incriminer ses coéquipiers lorsque l’étau se resserre autour de lui. La perte de contrôle est totale et le bannissement immédiat. Ne prononcez plus le nom d’HUNDEN en présence d’un Danois.

 

Top 7 a+ sur Valorant

1) Nathan "NBK" Schmitt. Lorsqu’il en a eu assez de la scène française après son kick de Vitaliy, il est parti à l’international chez OG. Lorsqu’il en a eu assez de Counter-Strike suite à son éviction d’OG, il est parti sur Valorant, réalisant tout de même une ultime pige chez les jeunots de DBL PONEY. Seul problème, six mois après cette annonce, NBK n’a toujours rien fait sur le jeu de Riot. Son contrat chez OG expire au 1er janvier 2022. À voir si la transition s'accélérera à ce moment-là ou si NBK fera finalement machine arrière.

2) Nabil "Nivera" Benrlitom. Valve m’a tuer. Nivera n’a pas écrit ça avec son sang au fond d’une cave mais il aurait presque pu tant la décision de Valve d’annihiler les équipes à six a condamné son avenir chez Vitality. Du coup, une fois libre, l’Espoir de l’année 2020 se carapate à toute berzingue chez le FPS concurrent, suivant l’exemple de son frère ScreaM qui avait fait la même un an plus tôt.

3) Ethan "Ethan" Arnold. Son duo avec Brehze aura fait les beaux jours de NRG puis d’Evil Geniuses. Et puis la crise de Covid-19 est passée par là et a détruit la scène américaine, ne laissant derrière elle que des ruines fumantes. Alors Ethan a pris son baluchon et est allé voir si l’herbe n’était pas plus verte à côté. Il demeure l’un des neuf seuls Nord-Américains à avoir intégré le Top 20 de fin d’année de HLTV en huit années de CS:GO (20ème en 2019).

4) Timothy "autimatic" Ta. La fidélité ne paie pas toujours. Unique joueur à être resté chez Cloud9 après la déliquescence du cinq qui avait remporté l’ELEAGUE Major 2018, autimatic a connu pendant deux ans tous les déboires de sa structure sans jamais être récompensé. Gen.G avait un temps été synonyme d’espoir, mais c’est finalement Valorant qui l’accueillera pour un nouveau départ. Pour mieux revenir sur CS en 2022 ?

5) Engin "MAJ3R" Küpeli. Le vétéran change de camp. L’un des derniers représentants français de 1.6 encore actif passe chez l’ennemi après avoir fait briller la Turquie avec Space Soldiers puis, de manière moins flamboyante, Sangal. Il laisse des souvenirs plein la tête aux plus nostalgiques qui l’avaient découvert lors de la première décennie de ce siècle.

6) Elias "Jamppi" Olkonnen. Dans l’impossibilité de participer aux Majors en raison d’un compte VAC BAN datant de 2015, Jamppi finit par perdre patience et bifurque vers Valorant. Trois mois après, Valve change ses règles et Jamppi peut à nouveau jouer les tournois les plus prestigieux. Trop tard. La Finlande perd l’un de ses grands espoirs.

7) Kenneth "koosta" Suen. Il avait impressionné l’Amérique durant son temps chez Enemy en 2015-2016. Mais le passage à l’échelon supérieur sera douloureux. koosta devient alors celui qui a fait perdre un round à Liquid lors de l'ELEAGUE S1 en 2016 et provoqué l’élimination de CLG de la DH Valencia 2017 suite à deux erreurs (très) grossières. Cette image lui collera à la peau malgré une fin de carrière plus respectable du côté de Torqued, Ghost, Gen.G et même brièvement Cloud9.

 

Top 5 annonces surprises

1) device file chez NiP. device a une copine suédoise, vit à Stockholm et évolue dans une équipe danoise basée à Copenhague qui rencontre quelques problèmes. La solution pour améliorer tout ça ? Aller jouer dans la meilleure formation suédoise ! device n'a plus qu’à tout casser sur le serveur pour prouver à tous qu’il a eu raison. Mais le seul truc qui va casser, c’est son couple. Du coup, device regretterait son déménagement et ferait des pieds et des mains pour retourner chez Astralis, à peine six mois après un transfert que personne n’avait vu venir. Mais le principal intéressé dément. Bref, c’est le bazar. Ah, l’amour...

2) Vitality va parler danois. Vitality avait prévenu la scène depuis un moment : la structure française n’aurait aucun scrupule à s’internationaliser pour aller conquérir le trône. Un début de saison 2021 très moyen, un Kyojin pas vraiment au niveau et un Major fini trop tôt contre une équipe de NAVI au-dessus auront convaincu l’écurie de sauter le pas. Vitality jette son dévolu sur le trio danois dupreeh - Magisk - zonic, quitte à sacrifier le meilleur coach que la France ait connu, XTQZZZ, et l’un des joueurs tricolores les plus emblématiques, shox. La communauté française pleure. Vitality n’aura pas intérêt à se rater en 2022.

3) kennyS sur le banc de G2. Huit ans que kennyS faisait la pluie et le beau temps avec son AWP. Et puis d’un coup, plus rien. On pensait que G2 allait sacrifier JaCkz ou AmaNEk pour laisser la place à NiKo, mais c’est bien le sniper qui devra finalement laisser sa place. Depuis, kennyS stream et négocie avec la justice en attendant des jours meilleurs. Mais il a annoncé ne pas vouloir partir sur Valorant, c’est déjà ça de pris.

4)  Vitality recrute Kyojin. Comment remplacer une légende comme RpK ? À mission impossible, solution rocambolesque. Vitality choisit Kyojin, un joueur que la moitié de la scène française considère comme un tricheur suite à ses histoires de comptes bannis et qui n’était pas clairement autorisé à participer aux tournois de Valve quelques jours avant son recrutement. Pari audacieux, mais pari perdu : Kyojin ne réussira pas à s’adapter assez vite au très haut niveau et sera dans la charrette des mis à la porte en fin d’année.

5)  fnatic passe sous drapeau anglais. Après des mois de déconvenue, fnatic s'active enfin et taille dans son effectif suédois. Golden est prié d’aller voir ailleurs, JW aussi. L’organisation d’origine britannique, qui n’a jamais fait confiance à ses compatriotes sur CS, fait fi des traditions en donnant la barre à ALEX, accompagné de mezii puis, quelques semaines plus tard, smooya. fnatic arbore l’Union Jack pour la première fois de son histoire Counter-Strikienne. Et le pire, c’est que pour le moment, c’est très encourageant.

 

Top 9 2021, année nulle

1)  Evil Geniuses. Une farce. Evil Geniuses n'a rien réussi en 2021. Ses tournois, ses recrutements, le maintien de sa réputation. Sa qualification au Major tient seulement aux improbables règles de répartition régionales basées sur les résultats d’une compétition qui s’était déroulée deux ans plus tôt. Il faut tout oublier pour EG.

2) Complexity. le Juggernaut avait commencé à prendre forme en 2020, il est parti en fumée en 2021. Complexity a tout raté, depuis les IEM Cologne jusqu’à la qualification au Major. L’écurie américaine finit même l’année sans équipe : tout le monde est parti ou s’est fait virer. Il va encore falloir reconstruire quelque chose, pour la énième fois.

3)  FunPlus Phoenix. Pas sûr que la structure chinoise revienne de sitôt sur CS:GO. Son équipe européenne a peiné toute l’année, s’écorchant encore et toujours les ongles sur les portes du top 10. Au bout d’un moment, FPX en a eu assez de batailler pour simplement se démarquer du subtop et a annoncé son départ. À bientôt, peut-être.

4) OG. Dix jours de grâce en juin, pour une victoire au Spring Sweet Spring #2 et une deuxième place aux IEM Summer. OG n’a pas eu droit à davantage cette année. Allez, disons aussi un top 3/4 à l’ESL Pro League S14 pour être complet. Voilà. Pour le reste, il faut à chaque fois cliquer sur la flèche déroulante qui permet de voir qui a fini après la dixième place.

5) Astralis. Pas un tournoi gagné, un Major fini hors du top 10, quatre éléments historiques partis (device, dupreeh, Magisk, zonic), une fin d’année médiocre avec ses deux nouvelles recrues k0nfig et blameF, un petit Lucky qui peine à convaincre. Astralis, c’est plus ce que c’était. Il va falloir taffer dur en 2022.

6)  EXTREMUM. Si EG n’était pas allée au Major, EXTREMUM aurait récupéré la dernière place qualificative nord-américaine. Pas de bol, le cinq à majorité australienne a perdu le match qu’il ne fallait pas contre EG aux IEM Fall Amérique. Ça n’aurait pas changé grand-chose tant il ne méritait pas non plus d’aller au Major. EXTREMUM aura au moins eu le courage de venir tenter sa chance en Europe, mais quand on perd tous ses matchs contre le subtop continental, ce n’est pas très bon signe quant à son niveau de jeu. Là non plus, rien à retenir des derniers mois écoulés.

7) MIBR. L’avantage quand on est l’équipe dominante en Amérique du Sud, c’est qu’on a une place garantie au Major si l’on se débrouille pas trop mal. L’inconvénient, c’est que la concurrence est rude dans la région. Ça, MIBR l’a compris un peu trop tard. Privée de Major par Sharks, l’équipe n’a pas réussi à freiner sa chute tout au long de la saison. Depuis, elle s’est lancée dans une vague de changements pour tenter de se relancer.

8) Cloud9. On pourrait presque ne pas en parler mais c’était quand même rigolo. Déjà fin 2020, le grand projet C9 à base d’annonces en grande pompe et de salaires rendus publics commençait à sentir le sapin. Ça ne s’est pas arrangé durant l’hiver et voilà qu’en mars, C9 arrête tout, provisoirement d’après ses dires. Depuis, ses fans attendent. Jack Etienne, lui, doit encore être en train de compter le nombre de billets gâchés dans cette opération.

9)  GORILLAZ. Sur le papier, ça faisait envie. Des expérimentés qui ont encore du skill à revendre, flusha et suNny, des jeunes qui ont faim, sergej, EspiranTo et Calyx, une line-up amusante à voir évoluer. En réalité, ce sera un fiasco total. Les éliminations dans les qualifications et les tournois réservés au subtop vont se succéder, les joueurs aussi. GORILLAZ ne donne tellement rien que flusha lui-même finit par lâcher l’affaire en décembre. Dur dur d’être un vétéran à la relance en 2021.

Merci à Elnum pour la bannière

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