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Quand les pros deviennent des plows

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Page 1: Quand Fanny est de sortie

Ils sont forts, ils sont beaux, ils jouent sur les plus belles scènes du monde, dans les tournois les plus importants et les plus relevés. Ils font des actions de folie, sortent des clutchs improbables et des stratégies qui feraient passer Napoléon pour un débutant. Et puis des fois, ils découvrent le jeu. Ils se prennent des 16-0, des coups de cut, se font retourner le cerveau par l'équipe adverse ou bien décident de mourir tout seul, le tout en lan officielle, bien entendu. Bienvenue chez les pros.

Quand Fanny est de sortie

Perdre une carte en ne marquant aucun round reste assez rare dans le monde professionnel. Rare, mais pas inexistant. Si ce n'est jamais arrivé en major, quelques grandes équipes se sont déjà retrouvées dans cette terrible situation où absolument rien ne marche, où l'adversaire vous roule dessus, où tout ce que vous tentez finit inexorablement par un échec cuisant.

Pour faire simple, on pourrait identifier deux types de 16-0 : le premier est de type "mur". La défense adverse est trop solide, trop forte. Prendre l'entry kill ou poser la bombe ne change rien : au final, ce seront toujours les CT qui l'emporteront, que ce soit grâce à un clutch et une defuse à la dernière seconde, ou grâce à un spray qui éteindra un rush avant même qu'il n'ait commencé.

Tout récemment, les Brésiliens de Luminosity Gaming ont pu expérimenter ça contre fnatic, lors des finales FACEIT S3. En attaque sur Dust2, ils vont se faire atomiser. Qu'ils tentent de prendre la corniche, de sortir middle ou de rusher la GA, les Suédois sont intraitables. Olof finit à 23-3, flusha à 21-5, KRiMZ à 15-2. Douloureux.

Plus étonnant, Virtus.Pro avait aussi encaissé ce score contre Kinguin, lors des finales FACEIT S2, sur Cache cette fois-ci. Plus les rounds passaient, plus les Polonais semblaient à court d'idées. Ils étaient dominés au niveau du skill, tout simplement, incapables de marquer un round. Et même quand enfin, ils allaient y arriver, ScreaM les rappelait gentiment à l'ordre. Petit bonus, quelques jours après la formation de Kinguin, pasha déclarait sur son stream "Kinguin ? No chance my friend !". La formation au pingouin lui a répondu de la meilleure manière possible lors de ce match.


ScreaM a dit non

Spunj de l'équipe australienne Renegades aurait aussi dû tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler : "Je pense que nous pouvons finir premier de notre groupe, et gagner cette lan", déclarait-il le premier jour de l'iBUYPOWER Invitationnal. Le lendemain, Renegades se prenait 16-0 contre Luminosity et était éliminée dès les poules.

Le deuxième type de 16-0 est à l'opposé du premier. On pourrait l'appeler le type "passoire" : quand une équipe n'arrive pas à défendre. Quand l'attaque est surpuissante, bien trop rapide pour une défense qui prend l'eau de tous les côtés. Si une défense de fer nécessite que les cinq joueurs soient solides sur leur zone, pour qu'une attaque déchire tout, il peut suffire qu'un ou deux membres de l'équipe soient en feu.

Epsilon contre HellRaisers à la DHValencia 2014 : les Français gagnent 16-0 après avoir commencé en attaque. La raison ? Évidemment, les bons calls, des stratégies payantes, des Ukrainiens dépassés. Mais surtout, un shox qui finit à 30-3, 10 de ratio. Comment lutter contre un joueur dans une forme pareille ?


La destruction d'HellRaisers par Epsilon et shox, demi-finale de la DH Valencia 2014

Device a montré la même chose contre Team Liquid : aux finales FACEIT S3, le joueur de TSM sort un 28-6 et carry son équipe lors de son side d'attaque sur Overpass. 16-0, emballé c'est pesé, gg no re. 

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