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G2, FaZe ou Na'Vi attendues au rebond à New York

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Le Major vient d’arriver à son terme, mais ce n’est pas pour autant que Counter-Strike se laisse aller, bien au contraire. C’est ainsi que, trois jours après qu’Astralis ait été sacrée championne à Londres, 8 formations se retrouvent à New York à l’occasion de la nouvelle étape de l’ESL One, du 26 au 30 septembre. Ces cinq journées de compétition réunissent 6 équipes invitées et 2 équipes issues des qualifications européennes et américaines, lesquelles vont tenter de s’approprier les 250 000 $ mis en jeu et une victoire comptant dans le calcul de l’Intel Grand Slam.

Comme les intouchables Danois ne font pas partie du voyage (puisqu’ils seront aux BLAST Pro Series Istanbul les 28 et 29 septembre, tout comme MiBR), c’est l’occasion pour les formations en lice de se refaire une beauté, surtout dans la mesure où trois d’entre elles sont tombées face à Astralis le week-end dernier.  Un cran en dessous, les autres devront compter sur une éventuelle mauvaise digestion de ces défaites pour pouvoir percer.

Contrairement au format de la ronde suisse, de plus en plus critiqué après ce dernier Major, le format de l'ESL One New York, deux groupes de quatre équipes s'affrontant uniquement en Bo3 en double élimination, débouchant sur un arbre à 4 et une finale en Bo5 au Barclays Center, promet des matchs moins aléatoires que ce qu'on a pu voir ces derniers temps. Examinons donc quelles sont les participantes capables d'aller loin à New York.

Groupe A : Natus Vincere, mousesports, fnatic, Gambit

En tant que figure de proue du groupe A au vu de ses résultats sur l’année, Natus Vincere pourrait faire office de favorite pour s’extirper de la poule, voire aller chercher le titre 2 ans après son premier sacre dans cette même ville. Néanmoins, après la finale de Major ratée contre Astralis, perdue 06-16 (sur Nuke en ayant commencé côté CT) / 09-16, il est raisonnable d’envisager que l’ambiance au sein de la formation CIS n’est pas au beau fixe.

Le tableau d’ensemble, par contre, est plus rose : au Major, Na’Vi a battu FaZe (après un comeback de 05-11 à 16-12) et fnatic, qu’elle pourrait retrouver ici. De plus, l’équipe dispose du deuxième meilleur map pool de la scène, car elle est complète sur à peu près toutes les cartes. C’est loin d’être le cas des autres participantes.

La compétition sera également l’occasion de tenter d’ajouter un trophée aux trois qu’il manque aux hommes de Danylo "Zeus" Teslenko pour gagner l’Intel Grand Slam, pour lequel ils ont encore huit chances. Un match d’ouverture contre Gambit devrait permettre à Na’Vi de se remettre de bonne humeur.


Auteur d'un Major solide, Edward va-t-il continuer sur sa lancée ?

Un temps proche de convoiter la première place mondiale, mousesports est passée à côté de son Major, duquel elle est sortie dernière (même si, admettons-le, elle a affronté NiP, MIBR et FaZe). Pour faire simple, écarter Martin "STYKO" Styk au profit de Janusz "Snax" Pogorzelski en juin dernier n’a payé ni pour l’équipe, ni pour ce dernier, qui a enregistré sa plus mauvaise performance en LAN de sa carrière il y a deux semaines.

Handicapée par des problèmes de communication, mousesports n’est plus que l’ombre d’elle-même. Enchaîner sur un événement tel que celui-ci n’est donc peut-être pas la meilleure des solutions pour un cinq en quête d’une gloire révolue. Si les acquis passés ne sont plus d'actualité, il va falloir trouver des cartes sur lesquelles s'établir et laisser parler les headshots pour aller loin. Un début contre fnatic, qui traverse également une période difficile, devrait néanmoins être à la portée de mouz.

Qui dit post-Major dit changements, parfois drastiques. C’est ainsi que fnatic a annoncé s’être séparée de Robin "flusha" Rönnquist, mettant fin à une coopération qui remonte à l’aube du jeu. En cause : une sortie anticipée à Londres, où l’organisation la plus titrée en Major n’a pas atteint le top 8 pour la première fois de son histoire.

Si on se penche de plus près sur les résultats des Suédois, on s’aperçoit que la situation paraît encore plus inconcevable qu’il n’y paraît, puisqu’ils ont perdu contre compLexity, se sont fait des frayeurs contre Winstrike et Vega Squadron, et se sont fait corriger par HellRaisers.

En l’état actuel de la situation, c’est donc fnatic qui a perdu le Swedish shuffle. En attendant de trouver un cinquième joueur, nul autre qu’Adil "ScreaM" Bernlitom est venu proposer les services de son AK-47. Sera-ce suffisant pour se montrer sous un beau jour ? La première journée, où fnatic débutera contre l’instable mousesports, sera l’occasion de voir si l'organisation peut repartir sur de nouvelles bases.

Le groupe A est complété par Gambit, qui, contrairement aux trois autres line-up dudit groupe, a fait ses adieux au Major une semaine plus tôt, au New Challengers Stage. Ses résultats lors de cette phase montrent qu’elle est loin d’un niveau lui permettant de prétendre à un titre de prestige.

L’annonce du placement d’Abay "HObbit" Khassenov, considéré comme le meilleur élément de l’équipe fut un temps, sur le marché des transferts, n’est pas vraiment de bon augure : soit l'organisation sacrifie une partie conséquente de sa force en retirant un élément perturbateur, soit ce dernier quitte le navire avant qu’il ne coule complètement.

Dans tous les cas, on n’attend pas grand-chose de la formation qui fut la révélation de 2017, qui devra en plus jouer l'ECS Challenger Cup en ligne pendant le tournoi (du moins si elle ne sort pas dans la nuit de mercredi à jeudi). L’inauguration du tournoi contre Na’Vi promet d’être compliquée.

 

Groupe B : Liquid, FaZe, NRG, G2

Après un Major pour le moins difficile (deux victoires en overtime contre HellRaisers et Cloud9, défaites désagréables face à compLexityMIBR et FaZe), G2 semble avoir besoin de plus de temps pour établir son plan de jeu et son map pool, qui ne peut pas reposer uniquement sur Dust2.

 Peut-être est-ce pour cela qu’elle a fait appel à maLeK, qu’on n’avait pas vu depuis le Minor (où il se tenait derrière 3DMAX). L’ancien coach, qui s’était surtout illustré par son travail sur l'humain (par opposition à un travail uniquement relatif au jeu) lors de sa tenure chez EnVyUs, pourrait fournir des clés de lecture potentiellement manquantes aux Français.

 Dans une poule difficile, les 6 hommes devront arriver forts et réactifs pour pouvoir se qualifier pour le dernier carré. Un tel résultat, qui lui échappe depuis l'EPICENTER 2017, serait déjà presque inespéré. Lors de son premier match, G2 sera certainement désireuse de prendre sa revanche contre FaZe ; il s'agira d'oublier le cauchemar de leur dernière rencontre (perdue 02-16 / 22-25 après avoir mené 14-5, avec notamment un clutch qui hantera shox), et de voir si les enseignements du Major auront porté leurs fruits.


On respire un grand coup et on repart de l'avant

Similairement à Na’Vi, Liquid semble être la première équipe capable de se hisser hors de sa poule, mais, comme Na’Vi, elle a vécu un dur retour à la réalité face à Astralis il y a quelques jours, alors qu'elle avait annoncé s’être spécialement préparée pour les Danois.

Malgré tout, Liquid est plus en forme que la plupart de ses concurrentes new-yorkaises. En témoigne son double 3-0 lors des New Challengers et Legends Stage au Major, montrant au passage l’une des plus intenses cartes de la compétition contre… Astralis. En parvenant à se changer les idées, l'écurie pourrait d’ailleurs faire un premier pas vers l’Intel Grand Slam, mais surtout – et d’abord – gagner un tournoi d’importance, chose qu’elle n’a faite qu’une seule fois dans l’histoire de l’organisation jusqu’ici, à savoir au cs_summit 2. Son premier match-up contre NRG, disputé de mémoire d’homme, pourrait être intéressant.

En difficulté il y a deux semaines, FaZe, tenante du titre de l’ESL One New York 2017, traverse une période dans laquelle elle (re)cherche son identité. Le retour d’Olof "olofmeister" Kajbjer est loin de lui avoir permis de retrouver son niveau de meilleure équipe du monde – c’est même plutôt le contraire.

De ce fait, FaZe arrivera peut-être sous la tutelle de Nikola "NiKo" Kovac, qui avait pris les rênes alors que la line-up était à une défaite de l’élimination au Major ; ce changement lui a permis d’enchaîner trois victoires d’affilée (dont un match mémorable contre G2). Mais le Bosniaque a ensuite joué en deçà de son niveau stellaire habituel contre Astralis en quart, ce qui tendrait à montrer que cette solution ne marche pas contre les meilleurs (même si on garde à l’esprit que FaZe a mis quasiment autant de rounds contre Astralis (26) que Liquid et Na’Vi réunis (30)).

Chez FaZe, il va falloir trouver plus que des solutions en demi-teinte pour espérer aller chercher une troisième victoire dans la course à l’Intel Grand Slam. Un premier match contre G2, équipe contre laquelle elle n’a jamais perdue en LAN, lui permettrait potentiellement de faire un bon départ.

On a moins vu NRG ces derniers temps, et pour cause : elle est la seule formation présente à ne pas avoir joué au Major. Son dernier résultat remonte à un mois, où elle est sortie dernière de sa poule à la DreamHack Masters Stockholm. Même si on sait le cinq capable de produire des résultats intéressants, on sait également que, suite à Stockholm, Damian "daps" Steele avait décidé de travailler en tant qu’analyste lors du New Challengers Stage du Major, ceci pendant que ses coéquipiers faisaient la qualification nord-américaine à l’EPICENTER sans lui (et y perdaient contre Swole Patrol, l'équipe de swag, fREAKAZOiD et MarkE).

Si on pourrait donc croire que les cinq hommes chez NRG font face à quelques différents relationnels, on pourrait également penser qu'en tant que professionnels, ils n'auront pas uniquement regardé le Major les bras croisés, et qu'ils arriveront à New York avec de la nouveauté. Une première rencontre contre Liquid devrait au moins permettre à NRG d’entamer la compétition en territoire connu.

 

On verrait presque l’ESL One New York comme une sorte de rassemblement d’équipes solides mais mises à mal par les Danois, de formations qui peinent à assumer leurs récents changements et d’escouades qui ne semblent pas prêtes d’atteindre les plus hauts échelons de Counter-Strike.

Les différentes formes d’instabilité qui handicapent les compositions présentes pourraient donc donner des confrontations moins prévisibles que d’habitude, où la bataille pour les matchs sera avant tout psychologique. En ce sens, pour à peu près toutes les équipes, l'ESL One New York pourrait donc très bien comme très mal se passer. Même si, en l’absence d’Astralis, la compétition fait office d'événement de consolation, elle pourrait permettre à ses participantes de repartir du bon pied pour une fin d'année qui s'annonce chargée.

Début des matchs mercredi 26/09, 17h - Les poules

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