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Finales EPL S9 : Pourquoi regarder ?

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Alleluïa mes amis, pour la troisième fois de l’année, CS revient en terre francophone. Après la Charleroi Esports et la DreamHack Open Tours, c’est une compétition d’une toute autre envergure qui pose ses valises en France. En effet, du 18 au 23 juin, Montpellier accueille les finales de l’ESL Pro League, la ligue en ligne de référence du circuit international, avec ses 600 000 $ de cashprize et ses qualifications au long court. Un format toutefois critiquable, puisqu’il nous prive de trois des cinq meilleures équipes actuelles, ENCE, Vitality et FURIA, encore confinées dans le purgatoire de l’ESEA MDL.

Au menu, on retrouve 16 équipes venues du monde entier, réparties en deux poules de huit. Chaque groupe sera décidé par un arbre à double élimination permettant aux trois premiers d’accéder aux playoffs. D’emblée, on ne peut s’empêcher de remarquer un certain déséquilibre entre les deux poules, la B semblant, sur le papier, bien plus relevée que la A. Si la perspective d’un deuxième événement majeur en France après la DreamHack Masters Marseille ne suffit pas à vous passionner, voici quatre raisons de suivre ces finales qui s’annoncent brûlantes.

Team Liquid va-t-elle enfin prendre l’ascendant sur Astralis ?

C’est désormais acté : Team Liquid est passé devant Astralis au classement HLTV, mettant fin à une hégémonie de plus d’un an. Néanmoins, cette passation de pouvoir a laissé un goût un peu amer, résultant plus de l’inactivité d’Astralis que de confrontations directes en bonne et due forme. De plus, si Team Liquid semble enfin avoir vaincu la malédiction des finales avec ses victoires lors des IEM Sydney et de la DreamHack Masters Dallas, on attend toujours de la voir triompher de son némésis danois en finale d’un tournoi majeur. Les finales de l’EPL offrent une opportunité idéale aux Américains : en l’absence d’équipes les ayant inquiétés récemment, leur chemin jusqu’à la finale apparait tout tracé.

Du côté d’Astralis, sa rentrée lors des finales ECS de Londres fut pour le moins décevante. Battue deux fois par les Brésiliens de FURIA, la line-up danoise n'est même pas sortie des poules, une contre-performance jusqu’alors impensable pour elle. Malgré cet échec, on aurait tort de sous-estimer les ressources des hommes de gla1ve, qui seront naturellement favoris pour rafler les 250 000 $ promis au vainqueur. Alors on croise les doigts pour une finale de rêve TL - Astralis, qui viendrait enfin confirmer le nouvel ordre mondial chaotique de la scène CS.

Que vaut G2 ?

G2, c’est comme une boite de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Au-delà de cette référence culturelle de très haut niveau, il faut bien reconnaitre que G2 est un enfer à expliquer et à analyser. Si les Français sont présents à Montpellier, c’est grâce à une performance de haute volée lors des qualifications, où ils ont disposé de Na’Vi, fnatic et Windigo. Depuis, ils ont alterné le franchement inquiétant (DreamHack Open Tours, qualifications ECS) et le plutôt encourageant, notamment lors de la DreamHack Masters Dallas. Une variance qu’on observe au sein même des matchs, où ils peuvent être totalement transparents sur une carte avant de tout exploser sur la suivante.

L’objectif principal pour G2 sera d’aller jouer sur scène, devant un public acquis à sa cause. Dans cette quête, l'équipe a reçu un coup de pouce du destin en héritant de la poule la moins difficile. En effet, Astralis semble plus prenable que jamais, alors que NRG arrive avec une formation déjà périmée, où daps figure uniquement en vertu du roster-lock. Derrière, fnatic est presque aussi imprévisible, Cloud9 est cliniquement morte et Heroic ne doit pas inquiéter G2. La politesse empêche de s'exprimer sur l’éventualité d’une défaite contre Grayhound et DETONA.

Nul doute que l’EPL sera un révélateur majeur du potentiel et du futur de G2 : une élimination précoce en poule soulèverait de nombreuses questions sur le fond du projet et la légitimité des choix effectués depuis 6 mois, alors qu’une bonne performance viendrait enfin récompenser un processus qu’on nous a annoncé comme révolutionnaire à sa mise en route.

En cas de nouvel échec, les architectes du projet G2 pourraient être mis sous pression (Photo : ESL)

L’énigme des équipes internationales

Dans une interview récente, Ex6TenZ affirmait que les équipes internationales représentaient l’avenir de la scène CS. Mouvement initié en 2015 avec les expériences de G2, les formations internationales explosèrent en 2016 sous la houlette des stars de FaZe et des jeunes talents de mousesports, imitées par des équipes plus modestes comme HellRaisers ou, récemment, Cloud9. Une fois n’est pas coutume, ces quatre formations se retrouvent à Montpellier pour les finales EPL, une bonne occasion de tirer un bilan de ces expériences diverses.

Côté FaZe, l’heure est au rachat après une période compliquée sous le lead de NiKo. Renforcée par le légendaire NEO, l’équipe ressemble maintenant à une dreamteam irréaliste de 2016. La question reste de savoir si ce projet est toujours viable, si ces joueurs sont toujours capables d'évoluer au plus haut niveau. En face, mousesports a choisi une option diamétralement opposée : deux joueurs d’expérience entourés de jeunes pépites qui ne demandent qu’à prouver leur potentiel. Plus que ropz qui, malgré son jeune âge, est maintenant un joueur établi, ce sont woxic, et surtout frozen, qui doivent encore gagner leur place dans la hiérarchie mondiale. Pour encadrer ces jeunes loups, mousesports s’est offert karrigan, expert ès équipes internationales, lui qui avait mené FaZe vers les cimes du CS mondial.

Plus bas, les projets de HellRaisers et Cloud9 laissent perplexes. Intéressante sur le papier, la première peine à s’illustrer contre des adversaires de renom, comme en témoignent les défaites récentes contre G2, fnatic, AVANGAR et Heroic. Autour des vétérans ANGE1 et oskar, nukkye et loWel n’ont pas encore réussi à hisser leur niveau de jeu. Quant à Cloud9, on continue de nager en plein délire. Le retour de Golden n’a pas eu l’effet escompté, et autimatic surnage dans cette équipe fantôme sans queue ni tête. Dernièrement, elle a notamment été éliminée de la qualification fermée au Minor américain avec deux défaites contre des mix, un désastre complet qui devrait logiquement signer l’arrêt de mort de ce Frankenstein des équipes internationales.

Le public français sera-t-il au rendez-vous ?

Soyons honnêtes, la Dreamhack Marseille avait quelque peu déçu de ce point de vue. Malgré un plateau extrêmement relevé, l’élimination précoce de G2 et nV avait clairsemé les gradins du Dôme. Sans être complètement morose, l’ambiance était bien loin des sommets atteints lors d’événements comparables à travers le monde. Un fait d’autant plus étrange que le public français bénéficie, sur d’autres jeux (notamment League of Legends ou Starcraft 2), d’une réputation des plus flatteuses. Plusieurs pistes avaient été avancés : localisation de l’événement, coût des billets, absence d’équipes françaises, pas de salon autour de la compétition, etc.

Aujourd’hui, la France a l’occasion de redorer son blason. Dans une ville infiniment supérieure à Marseille (aucun rapport avec le fait que l’auteur soit originaire de Montpellier, bien entendu), on espère voir une salle pleine et une ambiance à la hauteur. Lorsqu’on voit l’influence que peut avoir la réputation d’un public dans les choix des organisateurs sur le lieu des événements, il serait dommage que la France se retrouve privée de grandes compétitions faute d’affluence ou d’enthousiasme. Qui plus est, les finales EPL se déroulent pendant le festival Occitanie Esports, qui hébergera aussi les finales ECN entre TheDice et LDLC. Une raison de plus, si besoin était, de faire le déplacement et de foutre le feu à la Sud de France Arena.

Public MarseilleLe public français n'avait pas marqué les esprits à Marseille (Photo : HLTV.org)

Début des poules mardi 18 juin à 12h00, avec nos Français de G2 qui affronteront Grayhound, pendant que fnatic se frottera à NRG. - Les poules

VaKarM devrait être sur place à partir de vendredi, ESL n'ayant pas autorisé l'accès au tournoi à la presse
durant la phase de poules.

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