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Les 5 joueurs qui jouent le plus gros à Paris

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Après une intense campagne de qualification via les RMR, seules 24 équipes restent dans la course pour devenir le dernier cinq vainqueur de Major de l'histoire de CS:GO. Qui dit dernier Major dit dernière chance de graver son nom dans l'histoire pour l'éternité, notamment pour certains joueurs à qui le trophée sembler échapper depuis des années. En voici cinq pour lesquels Paris représente un enjeu plus grand que pour tout le monde.

1. NiKo

NiKo sur le toit du monde à Katowice

 Succès à Katowice... et au Major ?
(crédit photo : ESL)

Si l'on devait attacher l'expression "roi sans couronne" à un joueur encore en activité, cela ne pourrait aller qu'à NiKo. Cela semble irréel de se dire qu'un joueur au sommet sur le plan individuel depuis 2016 n'a encore jamais gagné de Major.

Et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé. NiKo est à ce titre-là membre du triste club des joueurs ayant perdu au moins deux finales de Major sans en avoir remporté une, aux côtés de GuardiaN, Edward, flamie (trois finales perdues) et allu (deux finales perdues). En 2018 d'abord avec FaZe, suite à une défaite contre les improbables héros américains de C9 ; en 2021 ensuite sous les couleurs de G2, lors d'une défaite contre les mastodontes de NAVI.

NiKo arrive dans ce Major parisien parmi les grands favoris : le collectif de G2 semble avoir enfin pris, comme le montre la très belle victoire acquise à Katowice, et lui-même est sur une bonne lancée. Va-t-il pouvoir enfin mettre les mains sur le trophée qu'il convoite tant ?

 

2. ZywOo

Évidemment, le meilleur joueur français fait face à des enjeux beaucoup plus importants que les autres quand il s'agit du premier et dernier Major de CS:GO en France.

s1mple est très certainement le meilleur joueur de l'entièreté de CS:GO. Mais sur l'ère moderne post-2018, le duel entre lui et notre frenchie est beaucoup plus serré. Ce dernier Major pourrait donc être un élément pour les départager. Et puis quand même, un ZywOo sans Major, soyons sérieux deux minutes, on préfère ne pas y penser.

Car quand on voit ce dont ZywOo est capable quand il est à son meilleur niveau, c'est renversant. Ses récentes mauvaises maps se comptent sur les doigts d'une main, ses contre-performances lors des grands événements n'ont jamais vraiment été d'actualité. Qui plus est, ZywOo n'est pas du genre à s'écrouler dans le money time, contrairement à d'autres membres de cette liste. Bref, tout semble aligné pour une victoire au Major, surtout quand on ajoute que Vitality a fait le plein de confiance en s'imposant lors des IEM Rio.

Lors du tournoi brésilien, ZywOo a sorti un 1,25 de rating en finale contre une équipe d'Heroic habituée à restreindre les stars players. Il avait entre autres claqué ce 4k rempli de précision, qui n'est pas sans rappeler celle d'un certain Snax. Mais un Major, ce n'est pas un sprint, c'est un 3000m steeple : ZywOo pourra-t-il tenir la course jusqu'au bout ?

 

3. cadiaN

On adore le détester, mais il faut avouer que la régularité du vétéran danois depuis la pandémie force le respect. Le problème est là, justement : cette régularité, Heroic la traîne aussi quand il s'agit de choker. Comment ne pas penser à la dernière finale de Major, à Rio, où les Danois se sont écroulés en finale contre Outsiders ? Aux IEM Katowice, où G2 n'était pas loin de boucler l'affaire 3-0 ? L'enjeu pour Heroic est celui que d'autres Danois ont bien connu par le passé : ne plus s'arrêter aux places d'honneur et se mettre à gagner. Astralis en 2016-2017, Heroic en 2023, même combat.

Pour cadiaN, une victoire serait l'apogée d'une décennie chaotique sur CS:GO, faite de traversées du désert et de retours tonitruants quand plus personne ne misait sur lui. Bref, un moyen parfait pour boucler la boucle d'une aventure qui avait commencé lors du BYOC de la DH Winter 2013, premier Major de l'histoire.

 Depuis ce clutch contre une équipe qui choke encore plus qu'elle, Heroic a été privée d'un très grand succès

 

4. KSCERATO

Toujours des stats monstres, ici contre Heroic
en demi-finale des IEM Rio

FURIA est une équipe étrange à de nombreux égards, mais s'il y a bien une chose qui ne change jamais, c'est le niveau hallucinant de son star player, KSCERATO. Malgré un début d'année très difficile (une sortie prématurée à Katowice dès le play-in), FURIA s'aventure en terre parisienne comme un possible outsider. Pour KSCERATO, les enjeux sont énormes étant donné qu'il représente à quasiment lui seul les espoirs du Brésil. 

Vous connaissez l'adage "no fnx, no Major" – depuis 2016 et le bench de fnx de SK, jamais le Brésil n'a remporté de Major. KSCERATO est donc à la fois à la recherche d'un titre majeur, le premier de sa carrière, et en passe de briser une malédiction. S'il finit par l'emporter, avec la manière individuellement, il sortirait de la masse d'excellents joueurs sans Major, et se placerait réellement comme l'un des cadors de la fin de CS:GO.

Depuis 2019, KSCERATO est l'un des meilleurs rifle du monde. Alors, qu'est-ce qui le retient d'aller taper encore plus haut ? Déjà, une équipe qui a l'inconstance dans son ADN ; ensuite, un plafond rapidement atteint par les premiers rosters FURIA, qui a imposé des changements nombreux. En bref, KSCERATO ne serait-il pas tout simplement retenu par une scène brésilienne plus capable de produire cinq joueurs de grande classe ? 

C'est à cette question que KSCERATO va vouloir répondre avant tout. Le Brésil est le pays qui envoie le plus grand pool de joueurs à Paris, avec le Danemark : il doit bien pouvoir remporter un Major. La marche sera-t-elle trop haute ? Le lead douteux d'arT va-t-il encore nous surprendre ? fnx va-t-il devoir sub-in pour donner la victoire ?

 

5. frozen

frozen est-il le joueur le plus sous-évalué des dernières années ? Pas sûr, mais il est clair que son nom ressort moins souvent quand on évoque des rifles stars. Et il est vrai que depuis 2020, il n'y a pas vraiment de faits d'armes collectifs pour attester de ce skill. Une telle disette amène évidemment à se poser la question d'une stagnation : et si frozen avait simplement atteint son plafond ?

Une série de ratings en vert plutôt impressionnante vu l'inconstance de MOUZ

Ce Major pourrait être un élément de réponse, d'autant que MOUZ était restée sur demi-finale assez inattendue au dernier Major brésilien, même si la hype est un peu retombée depuis. L'histoire retient les vainqueurs (et les finalistes, à la rigueur), pas les bons joueurs sur le point de percer depuis un bail. L'occasion de frozen est donc unique : parvenir à isser MOUZ solidement dans le top du top, à l'instar de NiKo dans la même écurie quelques années plus tôt.

 

Quelques mentions honorables

D'autres participants jouent aussi très gros. On peut déjà penser à EliGE chez Liquid, qui est certes bien loin de son prime de 2019, mais pour qui une absence de Major constituerait une grande tâche sur sa carrière.

Snappi semble également dans une situation de baroud d'honneur, lui qui accède enfin durablement au tier 1 après des années en dents de scie : un Major pourrait consacrer un retour en force si tardif.

Enfin, on peut ajouter Aleksib, qui a vogué de performances moyennes en échecs depuis son départ d'ENCE. Une victoire finale avec son équipe actuelle de NiP le replacerait dans la liste des leaders qui comptent sur CS:GO, tout en vengeant la défaite de la Finlande en finale de Katowice 2019.

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