Review by sp4rt

Serp (PhP & WT, Source of Reality Serie) est devenu un réalisateur assez important sur la scène du moviemaking, quoi que l'on puisse en dire. Il revient avec une oneplayer movie prenant pour star le célèbre joueur espagnol jouant en Angleterre, à savoir Dumbazo, joueur ayant très vite monté dans le top européen.

Comme on doit s'y attendre les frags sont de qualité (est-ce utile de préciser que c'est que contre du top team ?), je dois même dire qu'on tient un contenu éligible comme le top du top du "je-te-roule-dessus-en-toute-l'égalité-avec-une-classe-indéniable". La plupart des Espagnols sont nuls sur CS:S mais alors lui fait office de représentant nationale du talent hispanique rouge et jaune ! Donc avis pour les amateurs d'actions permettant d'admirer du skill pur et dur, c'est ici que ça se passe et pas ailleurs !

Le tout débute très vite avec une petite mise en bouche (avec les commentaires audio s'il-vous-plaît) et on se retrouve directement plongé dans l'action. La musique choisie en première fragpart est réellement entraînante, l'editing colle nickel, les transitions sont discrètes et permettent de se concentrer uniquement sur les prouesses du joueur. Les deux fragparts suivantes sont plus accès rock, on note cependant une légère perte de rythme vers le milieux de la 2ème fragpart (c'est en tout cas ce que j'ai pu ressentir). Mais ce n'est rien, la suite nous remet une claque dans la gueule, sur fond de Foo Fighters, et on aime ça ! L'outro fait son boulot comme il se doit en montrant Dumbazo en lan, Dumbazo sur le podium, Dumbazo en short chez sa grand-mère... oups, c'est une autre movie ça ! Bref, ça clôture bien les minutes de démonstration auxquelles on vient d'assister.

Globalement, c'est ultra-fluide, lisible, propre et méchamment rythmé. Que demander de plus ? Que cela dure plus longtemps ? Les 13 minutes de vidéo sont là pour ça et remplissent leur contrat avec brio. Non, sérieusement, je ne vois pas trop quoi reprocher ici. Tout est bien fait et bien fini. Pour moi, elle vient se ranger comme l'une des nouvelles références dans le paysage du moviemaking dit "classique". Rien que ça.