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25/01/2017 :: Les 1/4 auront lieu vendredi.
25/01/2017 :: Pour rappel, il n'y aura pas de match...
25/01/2017 :: C'est fini pour G2.
24/01/2017 :: Virtus.pro et Na'Vi finissent à 3-0 et...
24/01/2017 :: C'est fini pour HR après un match...
24/01/2017 :: On connaîtra bientôt le nom du premier...
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23/01/2017 :: Dominé, EnVyUs s'incline logiquement...
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ELEAGUE Major : Préambule

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Il y a exactement 191 jours, les Brésiliens de SK Gaming soulevaient leur deuxième trophée majeur devant des milliers de personnes enfermées dans le Lanxess Arena de Cologne. Le temps d'un week-end, la ville allemande était devenue le centre du monde. Six mois plus tard, notre jeu adoré s'apprête une nouvelle fois à donner ses lettres de noblesse à un sport électronique en pleine croissance avec un nouveau Major : le dixième. Après la DreamHack, l'ESL et la MLG, ce sont désormais les dirigeants de l'ELEAGUE qui seront aux manettes pour répondre aux exigences d'une communauté devenue très stricte tout en essayant de surprendre un public attendu en masse. 

Un challenge technique de très haute volée. Quand les événements ESL ont ébloui la scène Counter-Strike en remplissant des arènes à plusieurs dizaines de milliers de place, la DreamHack en collaboration avec la PGL ont permis la mise en place d'éléments pyro-techniques renforçant le côté spectaculaire tandis que la Major League Gaming a fait la fierté du pays de l'Oncle Sam et a fait taire quelques mauvaises langues avec une production au poil pour le tout premier événement de ce type sur le continent nord-américain. En souhaitant héberger le prochain Major, l'ELEAGUE a hérité d'une pression importante et pourtant, peut-être pour la première fois, aucune inquiétude ne règne au sein de la communauté. 

Cette confiance des joueurs, du public et donc dernièrement de Valve, les responsables de l'ELEAGUE l'ont acquise en seulement une petite année. Une précocité impressionnante si on la compare aux années d'ancienneté des autres organisateurs. L'ELEAGUE derrière ce dixième Major apparaît finalement comme une évidence. 

La chaîne TBS a fait une entrée remarquée dans le monde de l'esport en début d'année avec de gros moyens. Enfin, tout est relatif. En dotant son championnat de plus d'1 200 000 $ pour chaque saison et en promettant des diffusions de certains matchs en direct à la télévision, les dirigeants ont quelque peu révolutionné la scène CS:GO. Pourtant ce qui peut paraître comme un investissement important n'est au final qu'une goutte d'eau dans le budget du groupe Turner d'ailleurs satisfait des audiences réalisées tout au long de l'année. 


L'histoire des Majors racontée par ELEAGUE

Les adeptes de sport américain connaissent sans doute cette faculté qu'ont les médias d'outre-Atlantique à monter l'engouement autour d'événements précis. Les passionnés de MMA ou de boxe ont ainsi le droit à plusieurs séries de vidéos retraçant des parcours, des carrières quitte à les surestimer pour mettre l'eau à la bouche de futurs téléspectateurs. Les dirigeants de l'ELEAGUE ne dérogent pas à cette tradition. Rien d'étonnant puisqu'il est bon de rappeler que WME | IMG, la nouvelle maison mère de l'Ultimate Fighting Championship (UFC), est également derrière l'ELEAGUE. 

En effet des vidéos "teasing" sont publiées régulièrement sur la chaine Youtube de l'organisation et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elles sont aussi efficaces qu'intéressantes. Ces belles histoires qui vous donnent des frissons et attisent la flamme des passionnés ayant hâte d'y être. 

CS:GO a connu un ralentissement dans ses audiences lors des derniers Majors. A Cologne en 2016, nous n'avions par exemple pas dépassé la fameuse barre du million de téléspectateurs simultanés. Mais il y a de quoi être optimiste pour ce dixième opus.

Tout d'abord, car le précédent et premier Major en terres américaines avait très bien marché et avait fait tomber le record avec un pic à plus de 1 315 000 téléspectateurs. Ensuite, car les premiers matchs débuteront chaque jour aux alentours de 10h là-bas soit 16h en France. Deux horaires convenables pour les publics américains, européens et même asiatiques. 

En outre, il n'y a jamais eu un écart de temps aussi important avec un précédent Major : six mois d'attente depuis l'ESL One Cologne et aucun tournoi de grande importance depuis plus d'un mois. Nul doute donc qu'une impatience collective s'est instaurée au sein de la communauté. Enfin, la grande finale sera télévisée sur plusieurs chaînes dans divers pays mais surtout en direct sur TBS. Si avec tout ces éléments favorables une masse de téléspectateurs n'est pas au rendez-vous alors il sera légitime de se poser quelques questions. 


Pour ceux l'ayant loupé, le tour des studios ELEAGUE

Changement de sujet. Vous vous souvenez de ces lans qui ne duraient qu'un petit week-end ? En 2017, la majorité des équipes prétendantes et participantes aux Majors sont devenues professionnelles à plein temps. Cette nouvelle nomenclature autorise les organisateurs d'événements à étirer leur compétition. Ainsi en 2016, les principaux tournois internationaux occupaient quatre voire cinq jours de la semaine. L'ELEAGUE Major ira cette fois encore plus loin avec une compétition d'une durée de huit jours ! 

Traditionnelle journée de finales dans le monde du sport électronique, le dimanche sera ici également celle du premier tour. Le rendez-vous est fixé au 22 janvier prochain pour le début d'un Major inédit également dans son format. Depuis 2013, Valve avait opté pour une phase de poules GSL, un système qui faisait alors l'unanimité mais qui a vu de nombreuses critiques s'élever contre lui mois après mois jusqu'à ce dixième Major. 

Pour cet ELEAGUE Major, Valve a donc décidé d'évoluer vers une phase de poules en "ronde suisse" à l'identique de ce qui a pu se faire lors des deux dernières qualifications principales. Un format permettant de mettre les seize équipes dans un même panier et d'en sortir théoriquement les huit meilleures pour une phase finale restée quant à elle inchangée. Ceux ayant eu la chance de suivre le tournoi qualificatif mi-décembre en ont sans doute encore de bons souvenirs et quelques gouttes de sueur froide sur l'échine. 

Personne n'ayant regardé ne serait-ce que quelques minutes des retransmissions lors des saisons ELEAGUE ou de la récente qualification au Major ne peut nier un professionnalisme inédit. A deux pas des locaux de CNN et de NBA TV, les studios utilisés pour l'ELEAGUE seront le théâtre de la phase de poules entre le 22 et le 25 janvier. Le challenge technique pour TBS sera de garder ce niveau de production lors de l'arbre final qui sera délocalisé au Fox Theatre, toujours à Atlanta, du 27 au 29. 


Pas si mal non ?

Cette salle de théâtre typique a une capacité de près de 4 600 places assises. Certains diront que nous sommes loin des 10 000 du Spodek Arena ou des 15 000 du Lanxess Arena mais est-ce bien la taille qui compte réellement ? Si vous avez eu la chance d'observer des événements comme Iron Squid ou Tales of the Lane sur StarCraft 2 et League of Legends, vous avez certainement retenu l'ambiance qui régnait dans le public. Sachez que le Fox Theatre est encore bien plus grand que les salles parisiennes du genre le Grand Rex, le Palais des Congrès ou le Casino de Paris ayant accueilli les événements d'OGamingTV.  

Il ne faut pas nécessairement 150 000 places pour avoir une belle ambiance ni avoir ces frissons que l'on aime tant. Histoire de vous convaincre définitivement, The International 3, qui reste comme l'une des compétitions les plus épiques de l'histoire de Dota 2 avec notamment cette grande finale à couper le souffle entre Natus Vincere et Alliance, s'est tenu au Benaroya Hall de Seattle, une salle de moindre capacité encore une fois et pourtant, goûtez à l'atmosphère ambiante. Et puis, pensons un peu aux spectateurs qui feront le déplacement sur place. Entre fauteuil confortable d'un théâtre et chaise pliante en métal, il n'y a guère photo. 

C'est désormais une habitude, vous allez avoir la possibilité de "looter" des caisses en regardant les matchs sur Twitch ou directement sur le jeu. Vous aurez également la possibilité d'acheter des stickers de joueurs et d'équipes pour participer au Pick'Em Challenge ou pour tout simplement décorer vos armes. Petite nouveauté, Valve a également donné la possibilité d'acheter des graffitis à l'éffigie des équipes. Une source de revenus supplémentaire pour les différentes écuries. 

VaKarM sera du rendez-vous avec deux personnes sur place. Ne vous inquiétez pas, des previews des forces en présence arrivent également histoire de vous donner les clés pour comprendre les enjeux de ce dixième Major de l'histoire de CS:GO. 

Allez, plus que quelques jours et on y est !

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