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Blog de la rédac #7 : Où en sont les compétitions ?

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Depuis maintenant un peu plus d'un an, notre jeu transféré sur l'Orange Box est en pleine ébullition et s'est révélé plus attrayant, tant pour la compétition (avec notamment la suppression de chose comme le bunnyhop) que pour le joueur plus occasionnel, avec la mise en place d'achievements et d'un système de statistiques personnelles assez poussé.

Le but du passage sur l'Orange Box était de rendre le jeu plus compétitif, afin de le pérenniser encore quelques années. Aujourd'hui, plus d'un an après la grosse mise à jour et à l'approche d'une nouvelle saison peut-être décisive pour l'avenir, faisons le point sur l'état actuel de la scène et des compétitions sur notre jeu.


Mister Bean vous accompagnera durant la lecture de cet article.


Les compétitions se professionnalisent de plus en plus. En termes d'organisation, certains staffs ont acquis une excellente expérience. Ils assurent à l'avance un bon week-end aux joueurs en se chargeant de tout ce qui concerne le tournoi, du confort des locaux à l'administration même du tournoi Source.

Dans cette catégorie, on peut notamment tirer notre chapeau à Fiskoo, head admin de la 30P-Lan qui a garanti une compétition optimale, que ce soit pour les joueurs là-bas ou pour les spectateurs restés sur Internet.

A une autre échelle, le staff PxL s'est imposé comme une référence en matière d'organisation en France. Alors certes, après 30 et bientôt 31 éditions organisées, on commence à avoir certains automatismes, mais il n'y a là pas beaucoup de place au hasard et la PxL c'est sans doute l'une des seules lans à pouvoir se vanter d'aucun retard. De même, de l'autre côté de la Manche, le staff Multiplay i-Series s'est imposé comme une référence.



Les staffs organisateurs ont pris des forces ces derniers temps !


C'est un fait notable, les compétitions offrent également un plus gros cashprize. Pour exemples, la DSRack 3 a attribué 12 000 € à CS:Source et la Copenhagen Games a surenchérit avec pas moins de 20 000 €.

La nette progression des récompenses promises restera comme l'une des meilleures nouvelles depuis un an.

Le rattachement de CS:S à l'ESWC a également fait partie des choses positives à retenir, et contribuera peut-être à faire murir la scène, les équipes se devant d'être vraiment sérieuses pour pouvoir espérer avoir l'étiquette de meilleure équipe du monde.

Autre bon point, la 2ème saison des Masters a progressé, dans le bon sens du terme. Notamment par la présence de KeNoB et DraGon à la tête de la section CS:S sur tous les événements majeurs. La scène française jouit donc du circuit le plus abouti en Europe, offrant un regain d'intérêt des équipes pour les lans.



Ne nous racontons pas d'histoire non plus ... Tout n'est pas rose !


Mais tous les voyants ne sont pas au vert. Bien des points sont encore à améliorer, notamment en ce qui concerne les connexions Internet sur les lans. Devenus indispensables, elles sont pourtant encore bien trop instables dans une grande partie des rendez-vous de l'Hexagone. Les organisateurs de lans devront travailler là-dessus, c'est indéniable.

Pour le côté offline, des zones d'inquiétudes subsistent également, voire se précisent. Comme suggéré dans le cinquième blog de la rédaction, ce serait se voiler la face de nier que l'ESL garantit à elle seule la pérennité de notre jeu.

Et les tournois Source organisés via l'ESL ont pris quelques claques ces derniers temps, à toutes les échelles. Au niveau national, les EPS ont, en France notamment, perdu de leur crédibilité. La dernière saison s'annonçait radieuse avec 6 équipes pouvant prétendre au carré final. Résultat : que nenni. Des finales décevantes où VeryGames a gardé son statut sans difficulté, sans être inquiété ...

Les LDLC ont fini la saison régulière comme ils l'ont pu, NITROSE s'est qualifié en étant un cran en dessous et les finales se sont jouées avec 3 équipes au lieu de 4 ... Du gâchis ! Malgré l'ancienneté des EPS, la scène Source française ne semble définitivement pas capable de tenir la route sur cette compétition avec plus de contraintes et plus longue sur la durée.

Parmi les points négatifs, on pourra également souligner la mésentente entre les Masters et l'ESL ... qui ont réussi à sortir des finales le même week-end. Même si l'ESL a au dernier moment adapté son planning pour que les formations qui le souhaitent puissent être aux deux rendez-vous, ce genre d'aléa ne devrait pas se produire ...



Quelle mauvaise nouvelle aurons-nous la saison prochaine ?


Au niveau européen maintenant, certains joueurs dénoncent la perte d'intérêt pour les EMS, Ex6TenZ notamment dans une interview qu'il nous a accordé. De même, cette année les ENC n'ont même pas été organisés pour CS:S car aucun sponsor viable n'a été trouvé ...

Les EPS anglais ont également été supprimés et les quelques pays limitrophes de l'Allemagne ont été annexés aux EPS allemands. Le manque d'information concernant la prochaine saison des EPS commence également à inquiéter, dans le sens où au jour d'aujourd'hui personne ne sait réellement les différents modules de la prochaine saison, à seulement 15 jours de la rentrée... Espérons que ce n'est qu'un retard parmi d'autres et que la période estivale en est la principale cause.
 
LeetGamerZ semble vouloir concurrencer l'ESL mais le site est encore trop jeune et n'a pour le moment pas la confiance des équipes et joueurs recherchant la compétition. Si l'ESL mourrait demain, LGZ n'aurait peut-être pas les épaules pour accueillir tout le monde. Quid de l'ESEA ?

La réussite de la scène française en Europe doit peut-être son salut à l'émancipation des joueurs et des équipes qui a eu lieu il y a quelques années mais aussi au nombre de lans qui se multiplie. Si l'on devait résumer notre sentiment actuel, ce serait certainement par ce constat : les évènements offlines sont toujours plus intéressants mais les compétitions sur le net commencent à se tarir, malgré leur nécessité pour la viabilité du jeu.

 

Espérons que notre jeu n'aura pas la tête dans le sac de si tôt...


Nous même à la rédac, nous constatons bien que lorsque l'on parle de l'avenir du jeu, vos commentaires reflètent parfois votre inquiétude et votre pessimisme quant au futur. Un manque de confiance conséquent du ballotage continu entre bonnes et mauvaises annonces.

Ceci n'est pas le premier article consacré à l'avenir du jeu, et nous n'avons pas pour objectif de vous marteler avec ce sujet à longueur de temps. Mais personne d'entre vous n'a envie que ce jeu meurt, surtout pas nous, et nos inquiétudes actuelles sont bien légitimes.

 

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