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La DreamHack lève à son tour les bans
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L'ESL avait été la première à sauter le pas, DreamHack suit donc aujourd'hui le mouvement. L'organisation d'origine suédoise a consenti à lever les bans infligés aux joueurs coupables d'avoir truqué des matchs en 2015. Une liste composée notamment de Kévin "Uzzziii" Vernel, Joey "fxy0" Schlosser, Braxton "swag" Pierce ou encore Sam "DaZeD" Marine. Une décision pas forcément si surprenante que ça quand on sait qu'ESL et DreamHack appartiennent au même groupe (MTG, Modern Times Group), mais qui ouvre encore un peu plus de portes (notamment celles des DH Open et des DH Masters) aux désormais ex-bannis.

La DreamHack justifie son choix par le fait qu'elle fait partie de l'ESIC, Esports Integrity Coalition, un acteur qui tente de définir des règles précises en ce qui concerne les cas de triche, de dopage ou de matchs truqués dans l'esport. Pour ce dernier point, un ban de cinq ans de toutes compétitions est requis, mais étant donné le cas particulier des ex-Epsilon et iBUYPOWER (aucune règle n'était définie lorsqu'ils ont été pris la main dans le sac et ils ont tout de suite écopé de la plus haute peine possible, un ban à vie), leur sanction est annulée.

Après avoir retrouvé une équipe, Uzzziii peut maintenant aussi rejouer les différentes DreamHack

Plusieurs membres de la DreamHack et de l'ESIC ont communiqué au sujet général des sanctions et du chemin que doit prendre l'esport vis-à-vis de ce point. Côté DreamHack, voilà ce qui ressort :

Nous sommes fiers d'être membre de l'ESIC. Comme l'esport et toutes ses facettes continuent de grandir, le besoin d'avoir un organe régulatoire à nos côtés s'est fait de plus en plus flagrant. Bien qu'il nous ait fallu du temps en interne pour revoir et ratifier les recommandations de l'ESIC parues il y a quelques mois, nous sommes heureux de pouvoir compter sur une telle expertise à ce sujet.

Tandis que l'ESIC a appuyé sur les points suivants :

L'ESIC n'aurait pas eu l'impact qu'elle a eu depuis son début sans le soutien et l'influence de la DreamHack. La croissance phénoménale des compétitions DreamHack, en terme d'échelle mais aussi de portée géographique, a été un plaisir à regarder. Son engagement avec nous a été très gratifiant et nous a aidé à diffuser le message qu'il faut avoir une position forte et cohérente sur l'intégrité de notre belle industrie. 

Cela fait donc deux acteurs majeurs qui autorisent des joueurs bannis par Valve à rejouer dans leurs événements. Malgré tout, Valve reste pour le moment toujours inflexible et ne semble pas prête à revenir sur sa décision. Même si un Major revient à l'ESL ou à la DH, les ex-bannis ne pourront donc pas y participer.

Source : DreamHack

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