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L'Argentine s'exporte
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Révélation du dernier TWC en terminant deuxième à la surprise générale, l'Argentine avait montré au monde de Counter-Strike qu'il n'y avait pas que le Brésil en Amérique du Sud. Boostés par cette performance et pour véritablement la confirmer, cinq joueurs de cette région (trois Argentins, un Chilien, un Colombien) viennent d'annoncer leur recrutement par Miami Flamingos, ce qui leur permet d'aller s'installer aux États-Unis dans une gaming house et de disputer toutes les ligues et qualifications nord-américaines.

Parmi les cinq recrutés, deux faisaient partie de la line-up argentine du TWC : le capitaine Jonathan "JonY BoY" Muñoz et Matias "tutehen" Canale. Ils amènent avec eux leur compatriote Guillermo "guishorro" Areco, qui évoluait jusque-là chez Guerreros del Mouse. Pour accompagner les trois Argentins, deux joueurs des pays voisins : le Chili sera représenté par Cristian "Proxure" Rojas, et la Colombie par Juanes "sickLy" Valencia. Deux noms méconnus en Europe, mais que l'on pourra retrouver aux finales WESG en décembre.

Un JonY BoY survolté derrière un tutehen plus calme au TWC

Une formation entièrement sud-américaine, sans aucun joueur brésilien, se voit donc offrir l'opportunité d'aller concourrir aux États-Unis. La chance d'une vie pour JonY BoY et ses coéquipiers, ce dernier étant plutôt optimiste lorsqu'il se retrouve interrogé sur le niveau de son équipe par rapport aux lines-up américaines :

Je ne suis pas sûr étant donné que nous n'avons joué jamais contre elles, sauf SK et Immortals. Mais après l'expérience du TWC en Serbie, où nous avons affronté pour la première fois des équipes qui évoluaient avec des joueurs de chez Heroic ou Space Soldiers, je pense que nous serons capables de nous battre, il faut juste que l'on s'adapte et que l'on s'investisse des heures durant.

Vous savez, un joueur comme tutehen par exemple, travaillait neuf heures par jour et jouait après, quand il pouvait. S'il peut atteindre un bon niveau dans ces circonstances, je pense qu'avec huit, neuf, dix heures de jeu par jour, on va devenir encore meilleur. Nous allons voir si nous pouvons jouer à ce niveau mais je pense qu'avec du temps et de l'investissement, c'est possible.

L'écart n'est pas si grand que ça. Il est surtout situé dans l'opportunité ou non de pouvoir en vivre. Si quelqu'un veut devenir meilleur, il peut. Et seulement à ce moment-là, on peut voir s'il peut rivaliser avec les plus forts.

L'intégrale de l'interview, où JonY BoY revient sur la création de la line-up et ses objectifs futurs, est disponible en intégralité (en anglais) sur HLTV. L'équipe Miami Flamingos débarque donc sur la scène américaine avec cinq joueurs prêts à tout pour prouver leur valeur :

Source : Facebook Miami Flamingos

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